Fondé en 1994, l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) de l’Université du Québec à Trois-Rivières est un des centres les plus expérimentés et reconnus dans le domaine de la recherche et du développement des technologies de l’hydrogène. L’IRH se donne pour mission de répondre à l’urgence climatique par la formation, la recherche et l’innovation en matériaux et en systèmes énergétiques durables.
Véhicule de l’IRH entièrement propulsé à l’hydrogène
Inscrite à l’intérieur d’un institut dynamique et multidisciplinaire (physique, chimie, génie), l’équipe de l’IRH regroupe 13 chercheurs et près d’une centaine d’étudiants dont les activités se déclinent en quatre axes:
- La production, le stockage, la distribution et l’utilisation de l’hydrogène.
- Les réseaux intelligents et la gestion des énergies renouvelables.
- L’électrification du transport et la mobilité intelligente. • Les matériaux innovants pour la transition énergétique.
Un savoir-faire unique propulsant le virage énergétique
L’équipe est titulaire de trois chaires de recherche du Canada portant sur la production d’hydrogène, les piles à combustibles et le transport intelligent. La production d’hydrogène renouvelable (H2R), via les technologies d’électrolyse de l’eau, de la conversion de la biomasse et des technologies solaires, comporte de nombreux enjeux auxquels s’attaque l’IRH pour favoriser sa compétitivité. Ses utilisations dans le contexte de la transition sont multiples, allant de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l’industrie des procédés et dans le secteur des transports à la gestion des énergies renouvelables.
L’IRH est ancrée dans plusieurs projets structurants dont :
• Trois chaires de recherche partenariale avec Hydro-Québec, Noovelia et Innergex visant respectivement à optimiser la gestion énergétique résidentielle, la navigation intelligente des véhicules industriels autonomes et la production d’H2 R.
• Le déploiement de la zone d’innovation interrégionale de Vallée de la transition énergétique visant la décarbonisation des milieux industrialo-portuaires et urbains des villes de Bécancour, Trois-Rivières et Shawinigan.
• Le Réseau québécois sur l’énergie intelligente qui a reçu un investissement de 12,5M$ avec l’Escouade énergie dans le cadre de la Stratégie québécoise sur l’hydrogène vert et les bioénergies
• Le projet APOGÉE « Accélérer la transformation énergétique communautaire » porté par l’Université de Victoria dont l’IRH a pour ambition de développer un électrolyseur pour la production d’hydrogène directement à partir d’eau de mer.
À ces projets s’ajoute la participation de l’IRH à divers comités de travail dont le Programme de collaboration technologique de l’Agence Internationale de l’énergie, ainsi qu’au Conseil des ingénieurs pour la transition énergétique, un organisme consultatif indépendant d’experts appuyant l’ONU dans l’atteinte de ses objectifs en matière de développement durable et de réduction des GES.
Grâce à ses travaux sur l’énergie renouvelable, l’optimisation des matériaux et technologique, l’IRH participe depuis plus de 30 ans à la transition énergétique.
