Le Laboratoire en innovation ouverte (LLio) est un centre collégial de transfert lié au Cégep de Rivièredu-Loup. Son champ d’expertise est l’innovation ouverte et collaborative. Sa mission est de faciliter l’adoption de pratiques d’innovation ouverte, notamment celles impliquant les usagers.
Le LLio s’intéresse aux pratiques, acteurs et espaces d’innovation ouverte. Avec son équipe de chercheurs et facilitateurs, il vise le développement de la capacité à innover des entreprises et des organisations, des associations et des ministères, des institutions d’enseignement et de recherche, des groupes et communautés. Il agit comme déclencheur du rehaussement de la capacité à innover, notamment par le développement de postures inspirées du design centré sur les humains, telles : la collaboration radicale, l’empathie pour l’usager, la créativité systématique et le prototypage itératif.
En favorisant l’intégration des usagers comme véritables acteurs d’innovation à toutes les échelles (individuelle, équipe, collectif, organisation, communauté, territoire jusqu’à l’écosystème) on assure une plus grande adaptation et appropriation des innovations par le milieu. Cette finalité doit permettre, à titre d’exemples :
- plus d’innovations, plus de solutions pertinentes, viables, faisables, durables et désirables;
- l’encapacitation des usagers, comme coconcepteurs des innovations;
- l’accélération du changement de culture des organisations, vers plus de collaboration, de créativité, d’empathie pour les usagers, d’aptitudes au prototypage;
- des communautés durables, soudées, créatives et compétentes
Pour illustrer l’intervention du LLio et ses impacts, deux exemples : Le LLio accompagne des associations sectorielles et des regroupements territoriaux pour co-concevoir avec eux des initiatives favorisant le développement de la capacité à innover et d’une culture d’innovation plus ouverte et collaborative. Dans cet ordre d’idées, deux projets de laboratoires vivants pour l’exploration et la cocréation d’expériences touristiques et culturelles enrichies par la technologie se sont déroulés au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Ils s’intéressaient, à travers le prétexte d’explorer des usages du numérique, à la transformation numérique des organisations.
Une autre démarche, plus récente, implique les acteurs civils, les élus et les experts dans une démarche régionale visant à atteindre plus de 50% d’autonomie productive en énergie, bio alimentation et production manufacturière : la démarche FabRégion Bas-Saint-Laurent, qui s’inscrit dans le réseau international FabCity.