L’innovation numérique ne cesse de repousser les limites du possible. En parallèle, la cybersécurité se dresse en rempart contre toutes les vulnérabilités entrainées par ces avancées technologiques. Elle vient protéger ces innovations afin de leur permettre de jouer leur rôle de leviers de la croissance économique.
Antoine Normand, Président d’In-sec-M lors d’une mission organisée par In-Sec-M et le ministère de l’Économie et de l’Innovation en janvier 2020.
Présentation de la Station F, incubateur pour le compte de Thales. En présence de l’équipe In-sec-M et des participants à sa mission
Les défis et enjeux qui entourent l’industrie de la cybersécurité se multiplient et s’étendent. Ils dopent un écosystème en effervescence afin de créer les solutions et services de sécurité essentielles à cette marche vers le futur. Tant et si bien que la cybersécurité devient ellemême source d’innovation. Le Canada, où un potentiel remarquable se dessine et prend forme ces dernières années, entend être à la pointe. En 2017, un constat est alors dressé : les mesures et les actions sont nombreuses mais ces instigateurs avancent en rangs dispersés. Le besoin d’une structure pancanadienne, fédératrice, bilingue, capable de parler autant au secteur privé qu’au secteur public et qui réunit les acteurs de l’écosystème de la cybersécurité, devient pressant. « Et si on se rassemblait pour constituer une force de frappe ? ». C’est en réponse à cette question qu’a été créée In-Sec-M, la grappe nationale de l’industrie de la cybersécurité, un certain 8 juin 2017. Depuis, In-Sec-Mec, organisation à but non lucratif, rassemble des entreprises, des établissements de formation et de recherche ainsi que des acteurs gouvernementaux pour mener des actions concertées en vue d’augmenter la cohésion et la compétitivité de l’industrie canadienne de la cybersécurité, à l’échelle nationale et internationale.
Mission organisée par In-Sec-M et le ministère de l’Économie et de l’Innovation en janvier 2020. À la Délégation générale du Québec à Paris, en présence de Yannick Ragonneau en présentation pour Atos.
L’équipe d’In-Sec-M à la Délégation générale du Québec à Paris en compagnie des participants à sa mission.
Les synergies opèrent rapidement et donnent lieu à la création et à la mise en œuvre de plusieurs programmes d’innovation pour favoriser la cocréation et l’amélioration de solutions innovantes en cybersécurité. A mesure que de nouveaux membres viennent rejoindre ses rangs, In-Sec-M lance de nouvelles initiatives et étend son champ d’action, notamment à travers des services d’aide aux PME canadiennes innovantes en leur offrant des services-conseils en cybersécurité dans le cadre du Programme d’aide à la recherche industrielle (PARI) du Conseil national de recherches Canada (CNRC). L’organisation de missions de maillage à l’international constitue d’autant plus des moments privilégiés qui permettent aux membres et partenaires d’In-Sec-M de renforcer l’écosystème canadien d’innovation en cybersécurité, tout en lui permettant de rayonner aux quatre coins du monde. Et cela, sans perdre de vue l’une de ses plus importantes aspirations, celle de stimuler les investissements et favoriser la recherche et le développement de pointe.
