Ashkan Karbasfrooshan

Founder & CEO - WatchMojo

THOUGHT

Leader

AN INNOVATOR OF INDUSTRY
“Entrepreneurs sometimes discount the ingredients and factors that led to their success.”

 

Ashkan Karbasfrooshan, Founder & CEO – WatchMojo

Just for Laughs.

Cirque Du Soleil.

Vice Media.

Those are just some of the names of globally-recognized media & entertainment brands that were born in Montreal.

After graduating in 1999 with a degree in commerce (majoring in finance) from Concordia University’s John Molson School of Business in Montreal, I gravitated in 2000 to the world of startups and media, having the privilege of joining an online men’s magazine called AskMen, which, for a brief period in the mid-2000s, held the top spot as the largest men’s lifestyle publisher online. We reached 5 million people per month and felt the world was ours. We did it all out of a moderately-sized space on Saint Laurent Boulevard… the Main. In 2005, AskMen was acquired by an American business behemoth and in some ways, never truly fulfilled its potential. But that’s another story.

Bitten by the entrepreneurial bug, I left in 2006 and launched an incubator called Mojo Supreme. A taco bell burrito this was not. The incubator sought to launch technology and media projects. And we did: we created a search engine, as well as a neat database application with elements of what Groupon and Twitter perfected later. But in the end, unsurprisingly, the project that most organically spawned from the incubator was a video content project called… WatchMojo.

To paraphrase Steve Jobs, in 2006, there were very few crazies or misfits who produced programming for emerging platforms like the Web, let alone mobile devices, or digital out-of-home networks. But we were one such company. In the typical mindset of driven, ambitious, but paranoid entrepreneurs, I felt we were late to the game. Au contraire, we were early! Indeed, WatchMojo registered its URL at the same time YouTube did theirs. Of course, they went on to sell to Google eighteen months later for $1.65 billion while my co-founders and I plugged away in the trenches. But through a mix of persistence and hard work, we grew to become the largest YouTube channel in Canada and, at one point, among the ten largest in the world, based on subscribers and views.

Entrepreneurs sometimes discount the ingredients and factors that led to their success. To me, entrepreneurial success boils down to vision, ambition, execution, persistence, luck, timing, and, once you figure it out, focus. But make no mistake about it, with so much creativity in Montreal’s DNA, and the rich mix of graduates pouring out of its institutions of higher learning (combined with the city’s relatively affordable base), we were given a tremendous competitive advantage that we continue to profit from to this day.

Juste pour Rire.

Cirque du Soleil.

Vice Media.

Voilà quelques-uns des grands noms du média et du divertissement à Montréal reconnus à l’international.

Après avoir obtenu en 1999 mon diplôme de commerce spécialisé en finance à l’École de Commerce John Molson de l’Université Concordia, j’ai exercé dans le monde des start-ups et des médias. J’ai eu le privilège de faire partie de l’équipe du magazine en ligne pour hommes AskMen, plus gros éditeur lifestyle pour hommes sur internet pendant un moment au milieu des années 2000. Touchant jusqu’à 5 millions de personnes par mois, le monde semblait être à nous. Et tout ça a été accompli depuis des locaux modestes situés boulevard Saint-Laurent. En 2005, AskMen a été rattaché à un mastodonte économique américain et d’une certaine façon, le magazine n’a jamais dévoilé tout son potentiel. Mais c’est une autre histoire.

Contaminé par la fièvre de l’entreprenariat, je suis parti en 2006 pour créer un incubateur appelé Mojo Supreme. Ce n’était pas une mince affaire. Le but de l’incubateur était de lancer des projets de technologie et de média. C’est ce qu’il s’est passé : nous avons créé un moteur de recherche, ainsi qu’une application pour données Neat qui comprenait des éléments que Groupon ou Twitter amélioreront plus tard. Mais en fin de compte, et sans que ce soit une surprise, le projet de l’incubateur qui a le mieux fonctionner était centré autour du contenu vidéo et s’appelait… WatchMojo.

Pour paraphraser Steve Jobs, en 2006, il y avait encore peu de fous ou de marginaux qui investissait dans des programmes destinés aux plateformes émergentes comme internet, et ne parlons même pas des appareils portables, ou des réseaux virtuels non-domestiques. C’est pourtant ce que nous faisions. Dans le parfait cliché de l’entrepreneur déterminé, ambitieux mais paranoïaque, j’étais persuadé que nous arrivions trop tard. C’était tout le contraire : nous étions en avance ! En effet, WatchMojo a enregistré son adresse internet en même temps que YouTube enregistrait les siennes. Bien sûr, 18 mois plus tard, Google les rachetait pour 1,65 milliard de dollars, pendant qu’avec mes co-fondateurs, nous étions dans les tranchées, à tout donner. Néanmoins, grâce à un mélange de persévérance et de dur labeur, nous sommes devenus la plus grosse chaîne YouTube du Canada, et à un moment donné, la dixième plus grande au monde, en termes de vues et d’abonnés.

Les entrepreneurs ont tendance à minimiser les ingrédients et les facteurs qui les ont mené au succès. Pour moi, il faut avoir une vision, de l’ambition, une bonne exécution, de la persévérance, de la chance, du timing et, une fois que vous avez compris ça, de la concentration. Mais ne vous y trompez pas, grâce à la fibre artistique présente dans l’ADN de Montréal et la grande variété de diplômés qui sortent de ses institutions d’enseignement supérieur (sans négliger le coût de la vie relativement abordable), nous avons bénéficié d’avantages compétitifs immenses, dont nous profitons encore à ce jour.

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